LE BIODIESEL: ecologique et revolutionnaire (INTRODUCTION)

INTRODUCTION 

Dans la rubrique «Comment frapper le capitalisme au porte-monnaie ?» tout en accomplissant un geste pour l’environnement, voici un dossier complet sur le biodiesel.

Ce dossier a été posté au fur et à mesure de son élaboration sur le site d’information libre et militante Bellaciao (bellaciao.org). 

Après cinq mois de recherches, de tests et de rencontres sur ce sujet, je suis enfin en mesure de vous livrer une information détaillée et rigoureuse sur ce sujet, passionnant et surprenant à plus d’un titre. J’aurais pu le faire avant, mais étant donné que les médias à la solde du pouvoir économique et politique ont commencé à en parler sous l’influence des agriculteurs, j’ai attendu patiemment qu’ils me facilitent le travail en m’évitant de trop insister sur le fait que ça fonctionne vraiment au lieu de passer direct à ce qui nous intéresse : la pratique. Je n’y peux rien, c’est comme ça, du moment que c’est vu à la télé c’est forcément vrai, tandis que si ça vient du libre, c’est à mettre en doute. Vivement, qu’ils parlent de Linux dans le journal de Claire Cheval !

Une fois n’est pas coutume, je vais vous mettre à contribution. Les informations contenues dans ce dossier doivent circuler le plus largement possible, au-delà des affinités et des clivages. Étant donné qu’il est inutile de s’appuyer sur le circuit classique qui fait tout pour dénaturer et étouffer ce genre de sujet, pour que le bouche à oreille puisse fonctionner, il n’y a que vous, lecteurs des médias libres, qui puissiez faire passer l’info. Alors, pour une fois que vous êtes encouragés à faire du copier/coller, ne vous en privez pas. Ce combat est le votre, appropriez vous-le. Trois bonnes raisons à cela :
  1. Cela peut vous être utile et peut vous aider à réaliser des économies assez conséquentes. Si ça n’est pas utile pour vous, ce l’est forcément pour quelqu’un autour de vous. 
  2. Si un maximum de monde s’y met, il y aura très rapidement un impact écologique important concernant la qualité de l’air et aussi sur les risques de marée noire. 
  3. C’est un bon moyen de porter un coup sévère au capitalisme en le privant de l’argent du pétrole. C’est aussi un excellent moyen de faire cesser l’activité des compagnies pétrolières et de mettre un terme à la politique dévastatrice qu’elles instiguent dans le monde.
Si vous cherchez de l’info sur ce sujet sur le ouèbe, vous verrez qu’il en regorge. Pourtant, il faut faire attention, car de nombreux sites grimés aux couleurs écologistes ne sont là que pour essayer de vous refourguer du matériel coûteux et bien souvent inutile. Il y a aussi de nombreux sites qui délivrent, volontairement ou non, des données tronquées. En ce qui me concerne, j’ai choisi d’orienter ce dossier sur trois axes :
  1. Le coût pour la réalisation des solutions proposées.
    • Elles vont de 0 € à grand maximum 500 €, ce qui est minime par rapport au 2000 € et plus suggérés par certains sites ouèbe dont la vocation première est de surfer sur la vague du biodiesel pour se remplir les poches. Le but étant que les plus démunis puissent profiter de cette alternative qui, une fois l’équipement trouvé, permet de se déplacer sans payer le carburant et de se chauffer quasi gratuitement. Vous pourrez trouver tout le matériel nécessaire à coté de chez vous sans avoir recours à une quelconque boutique spécialisée.
  2. L’utilité que cela apporte.
    • Je ne me suis pas limité au domaine du transport, les solutions pour se chauffer seront aussi abordées. Comme vous le verrez dans un prochain chapitre, en ces périodes hivernales, un mode de chauffage quasi gratuit permet de dépanner de nombreux squats, associations, précaires... Un accent sera mis aussi en permanence sur l’utilité écologique du concept.
  3. L’enjeu politique
    • Il y a derrière ce carburant un enjeu politique important. La droite est en train de préparer à ce propos une énorme couillonade de masse dont elle a le secret. En lui coupant l’herbe sous le pied, il est possible de lui infliger un bon revers. Si vous ne bougez pas maintenant sur ce sujet, ne venez pas vous plaindre dans trois ou quatre ans en disant qu’on ne vous a pas prévenu. Cette information n’appartient à personne, c’est pourquoi chacun doit s’en emparer au plus vite et la faire progresser s’il en a la possibilité.
Pour m’aider sur le plan technique, je suis conseillé par mon ami et compatriote berrichon Joner, modérateur sur : 
  • http://www.oliomobile.org/forum/
La majorité des tests automobiles on été faits sur sa propre voiture, désormais reconvertie en friteuse. Nous vous donnerons toute la documentation nécessaire pour franchir le pas. Toutes les techniques expliquées dans ce dossier ont fait l’objet de tests grandeur nature et reposent sur l’expérience d’utilisateurs de longue date. Vous pouvez donc y aller sans risque, tout est 100% fonctionnel. Pour ceux qui doutent encore que l’on puisse faire tourner sans problème un moteur diesel avec 100% d’huile végétale, voici trois arguments pour finir de les convaincre :
  1. La base
    • Qu’est-ce que le pétrole ?... De l’huile minérale. Idem pour le diesel. Donc, si vous avez un diesel, vous roulez déjà à l’huile. Pour pouvoir passer à 100% de l’huile minérale à végétale, il suffit d’ajuster quelques points pour adapter le moteur à la viscosité du biocarburant utilisé, c’est tout. En dehors de ça, pas de différence majeure, si ce n’est que l’huile végétale est meilleure pour les moteurs car elle contient de l’oxygène. Elle est même recommandée pour les vieilles mécaniques.
  2. L’histoire
    • Figurez-vous que du temps de l’invention du moteur diesel par la personne du même nom, Rudolf Diesel, le carburant diesel n’existait pas. Le moteur fut donc mis au point avec de l’huile végétale, de l’huile de lin pour être précis. A l’origine, les premiers diesels fonctionnèrent exclusivement avec ce procédé car, ce n’est que bien plus tard que fut inventé le carburant diesel issu du pétrole. Ce moteur repose sur deux principes : la compression de l’air et la possibilité de brûler n’importe quoi.
  3. La preuve par l’objet
    • Pour les septiques les plus coriaces, on mettra des vidéos en ligne. A noter aussi qu’il existe des réseaux d’utilisateurs militants disséminés sur tout l’hexagone, qui organisent régulièrement des points rencontre avec des démonstrations. Après ça, si vous doutez toujours, on ne peut plus rien pour vous.
Nous espérons qu’à la fin de la consultation de ce dossier vous deviendrez des biodiesels militants et des utilisateurs comblés. En ce qui concerne les biocarburants pour les véhicules à essence, des solutions existent, mais ce thème ne sera que survolé car, comme son titre l’indique, ce dossier est consacré intégralement à l’huile végétale employée comme énergie. L’utilisation et la production d’éthanol d’origine végétale comme carburant de substitution à  l’essence feront l’objet d’un dossier à venir. En attendant, bonne lecture.

PREAMBULE

Avant d’aller plus loin dans ce dossier, il est important de vous mettre en garde contre ce qui se prépare actuellement concernant la production de biocarburant.

Militer pour le biodiesel est une chose tout à fait respectable, à condition de le faire avec discernement. Comme nous allons le voir dans ce préambule, il existe effectivement du biodiesel tout ce qu’il y a de plus écologique, mais aussi du biodiesel pas bio du tout. En matière de politique énergétique, les gouvernements successifs et les industriels ont prouvé depuis longtemps leur cynisme et leur inconscience. L’exploitation des biocarburants n’échappera pas à la règle si rien n’est fait dès maintenant pour contrecarrer ces pollueurs chroniques.

LE BIODIESEL PAS BIO DU TOUT

Comme tout le monde le sait, les réserves de pétrole ne vont pas durer éternellement. C’est pourquoi, les compagnies pétrolières ont pris les devants et préparent déjà leur recyclage. C’est d’autant plus impératif pour elles, qu’à partir du 1er janvier 2005, les États membres de l’Europe doivent mettre en application la directive européenne qui veut que chaque État fasse la promotion des biocarburants. Une autre directive impose aussi de porter la part des biocarburants dans l’essence et le gazole à 2% en 2005 et 5,75% en 2010.

Lire la directive :
  • http://www.surrealiste.org/dossiers/biodiesel/loi-eu.pdf

Alors qu’est-ce qui va se passer ?

C’est déjà amorcé, les pétroliers vont implanter de grosses usines dans nos campagnes. Ces raffineries d’or vert entourées de vastes champs de tournesol, et autres oléagineux, seront gérées selon des méthodes industrielles aux antipodes de l’agriculture responsable.

Les conséquences ?

Voilà exactement ce qui va se passer : Étant donné que les biocarburants sont intrinsèquement de nature écologique, les firmes pétrolières, qui sont très fortes pour dénaturer tout ce qu’elles touchent, vont en profiter pour abuser les consommateurs en véhiculant un message de défense de l’environnement complètement tronqué afin de vendre leur cochonnerie. Vu que le biodiesel n’est pas un produit alimentaire, elles ne vont pas se priver pour charger au maximum en engrais et pesticides de toutes sortes afin d’augmenter le rendement et, comble des combles, en profiter au passage pour faire avaler la pilule des OGM aux septiques. Leur message sera des plus simples «Regardez, grâce aux OGM on pollue moins». Bilan de l’opération, au lieu d’aller provoquer des désastres écologiques dans les pays où il y a du pétrole, ils les provoqueront ici en bousillant les sols et l’écosystème.

Une stratégie vicieuse

On l’a vu avec la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers), les pétroliers se sont alliés avec les fabricants automobiles pour qu’elle soit appliquée aux biocarburants. La raison en est simple, ces deux industries sont actionnaires les unes des autres. Du coup, vous pensez bien que l’on ne va pas fabriquer des véhicules optimisés pour la production des agriculteurs sérieux, mais plutôt pour un produit à forte valeur ajoutée, raffiné par des usines détenues par des ex-marchands de carburant fossile reconvertis dans le faux bio. Comme ça, le monopole de la vente d’énergie par ces grands consortiums perdurera. Et comme, bien sûr, il n’est pas question de bousiller entièrement le sol de nos campagnes, ils délocaliseront une grande partie de la production chez ceux qui ont déjà du mal à se nourrir et la feront livrer en Europe par des pétroliers reconvertis en huiliers. Si les catastrophes liées à une marée d’huile sont moins désastreuses qu’une marée noire, il n’en restera pas moins que l’on retombera presque sur la case départ. Comme quoi, quand les institutions s’investissent dans une révolution, c’est pour mieux consolider l’immobilisme.

Il faut se méfier des fausses étiquettes

Nombre de ces paysans que l’on a vu manifester dernièrement avec comme revendication que l’on développe la filière des biocarburants sont loin d’être tous des fervents écologistes, mais plutôt des réactionnaires de la FNSEA (le MEDEF agricole). Dernièrement, j’écoutais une interview de l’un d’entre eux qui demandait au gouvernement que l’on utilise les jachères pour produire cette énergie écologique (sic). Ben voyons ! Pour ceux qui ne savent pas à quoi sert une jachère, voici l’explication : Ça sert à faire reposer les sols, on laisse une parcelle sans la cultiver pendant quelques années afin que la terre se régénère. Cette mesure a été imposée dans le cadre d’un développement durable, alors vous pensez bien que si l’on plante des oléagineux dessus, les conséquences à moyen terme seront dramatiques. Autre argument avancé par ces derniers qui peut s’avérer à double tranchant : 
  • planter du tournesol à but énergétique sur un sol pollué permet de le rendre plus sain. Le principe est simple, le tournesol absorbe les produits chimiques imprégnés dans la terre, qui seront ensuite détruits par combustion dans les moteurs. Bien, sauf que ce n’est jamais qu’une excuse pour banaliser l’utilisation de ces saloperies que sont les pesticides. Une fois de plus, on veut faire passer les intérêts financiers au détriment du bon sens et du respect de l’environnement. Il ne s’agit pas de donner une bouffée d’air pur au monde agricole mais de remplir les poches déjà bien pleines de riches propriétaires d’exploitations au détriment des petits paysans.

Moyens de production

Comme vous pouvez le constater en lisant les données du tableau ci-dessous, le tournesol est loin d’être le plus rentable pour fabriquer de l’huile, les algues arrivent largement en tête. Fort de ce constat, pourquoi ce moyen n’est-il pas privilégié par rapport aux autres ? Pourtant, nous regorgeons d’algues qui envahissent le littoral, et si jamais il n’y en avait pas assez, elles sont très faciles à cultiver. On en tire les conclusions que l’on veut, mais à mon humble avis, si cette solution n’est pas plus explorée que ça, c’est qu’il faut y voir l’empreinte des puissants lobbys agricoles et pétroliers qui freinent des deux pieds, chacun pour des raisons différentes très faciles à comprendre.

Voir le tableau :
  • http://www.surrealiste.org/dossiers/biodiesel/tableau.gif

LE BIODIESEL VRAIMENT BIO

Récemment, j’ai eu le plaisir de visiter une exploitation agricole entièrement basée sur le développement durable. Elle sera bientôt équipée d’un pressoir artisanal qui servira autant à fabriquer de l’huile alimentaire bio de top qualité que du vrai biodiesel. Selon ce principe, le paysan s’y retrouve doublement car, non seulement il peut produire du carburant peu polluant en respectant la nature, mais en plus il récupère le tourteau issu de la pression de l’huile pour le donner à ses bêtes. Du fait que les plantes ont poussé selon les normes bios, il respecte la charte du label en nourrissant son bétail avec. C’est donc là une solution intéressante qui permet de faire d’une pierre deux coups.

Le biodiesel que nous préconisons est issu d’une première pression à froid et fonctionne à merveille. Alors pourquoi aller s’inventer des histoires de raffineries géantes, qui s’avéreront aussi polluantes que les infrastructures existantes pour le pétrole, si ce n’est pour couilloner le consommateur ? C’est pour ce biodiesel là qu’il faut militer et surtout pas pour l’autre. C’est les paysans qui respectent la nature qu’il faut soutenir, pas ceux qui marchent main dans la main avec Monsanto et le MEDEF.

Alors bien sûr, à ce stade, la question que vous vous posez peut-être, c’est combien ça coûte d’être en conformité avec la nature ? Pour ce qui est du prix à la pompe des faux biocarburants c’est encore assez flou, mais tout indique que le litre de faux biodiesel se situera légèrement au dessus du prix du gasoil avant la flambée des prix et qu’il inclura une taxe du même acabit que l’actuelle TIPP. Le gouvernement qui nous prend tantôt pour des moutons, tantôt pour des vaches à lait, n’est pas prêt à renoncer à la manne financière de cette taxe. Quant au vrai biodiesel acheté directement chez le paysan, par chez nous on l’achète en moyenne à 0,55 € le litre et tout le monde y trouve son compte - sauf les pétroliers et le gouvernement, bien sûr.

Je vois déjà certaines mauvaises langues qui vont objecter que ce manque à gagner pour l’État sera un manque pour la collectivité. Eh bien à ceux là, je dis que c’est bien fait pour les politiques ! Où a-t-on vu que l’argent de la TIPP servait à construire des des logements sociaux, à créer des postes d’enseignants, à acheter du matériel médical... ? Nul part ! Dans nos ploutocraties modernes, tout le monde sait bien que l’argent va à l’argent et que le petit peuple n’en voit que très rarement la couleur. Chacun fait ce qu’il veut, mais pour ma part, il est clair que donner de l’argent à l’État pour qu’il achète des porte-avions, des centrales nucléaires, qu’il crée des postes de cerbère, qu’il finance ses lois sécuritaires à la con et des prisons, qu’il déstabilise les pays du Sud pour mieux y régner en maître et remporter du même coup des gros contrats de vente d’armes... c’est NIET ! C’est donc un bon moyen pour récupérer une partie du pouvoir d’achat qui nous a été volé tout en adressant un message simple aux autocrates du pouvoir économique et politique : Nous voulons un autre monde et nous savons lequel [n’est-ce pas Ernest ?].

L’idée que nous lançons d’ores et déjà, c’est de trouver un nom pour appeler le carburant industriel d’origine végétale afin que le consommateur ne le confonde pas avec un produit bio (par exemple : du monsantodiesel). Et bien sûr de garder le terme biodiesel pour celui qui est produit selon une logique de développement durable. Vos propositions en ce sens sont les bienvenues.

CONCLUSION

Actuellement, le piège du biodiesel c’est qu’il reflète une image faussement underground et romantique, alors qu’en réalité il n’en est rien. Ce qui doit vous mettre la puce à l’oreille, c’est que Chirac et Raffarin ont multiplié les déclarations sur ce sujet, ça ne fait aucun doute, ils sont de fervents supporters des biocarburants industriels. Inutile de préciser que s’ils s’investissent pour promouvoir le biodiesel, ce n’est certainement pas pour son coté révolutionnaire. Faire la promotion des biocarburants sans tenir en compte leur mode de production est manichéen et irresponsable. Dans la jungle du ouèbe, tout le monde fonce tête baissée et de nombreux sites se cachent sciemment derrière un discours faussement écologiste pour promouvoir la future industrie polluante de demain.

En s’y prenant dès maintenant, nous jouons avec un coup d’avance. Il est donc possible de contrecarrer les desseins dévastateurs des pétroliers. Pour ce faire, il suffit de faire circuler l’information de manière massive et complète, ni plus ni moins. Qu’un débat ait lieu sur ce sujet et je ne donne pas cher de la peau des industriels sans scrupule. Vous pouvez d’ores et déjà agir en faisant inscrire ce combat à l’ordre du jour de vos structures politiques ou syndicales - après tout, il faut bien qu’elles servent à quelque chose, ça les changera un peu. N’hésitez pas non plus à militer à titre personnel et, pourquoi pas, créer des collectifs. Le jeu en vaut la chandelle, car il faudra au moins cinq ans à ces mastodontes que sont les compagnies pétrolières pour s’adapter à ce nouveau marché, d’autant plus qu’elles doivent d’abord finir de rentabiliser leurs installations de pompage de carburant fossile. Alors que les paysans sérieux, qui sont plus nombreux qu’on ne le pense, sont en mesure de proposer des biocarburants en volume important très rapidement. D’ailleurs, le mouvement a déjà commencé, nous verrons ça dans le prochain chapitre. En terme de stratégie politique, c’est imparable : il est possible de prendre l’adversaire à contre-pied pendant qu’il est en déséquilibre et de le faire chuter pratiquement sans effort.

Si rien n’est fait dès maintenant, si l’on continue à crier sur tous les toits «le biodiesel c’est génial !» sans y apporter de nuance et des précisions, après il ne faudra pas vous étonner quand vous verrez dans votre poste de télévision, entre deux spots pour des 4x4 qui respectent l’environnement, des publicités de Total Fina vantant les mérites écologiques de leur daube, alors que sous le soleil rien n’aura changé. Au même titre qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, une fleur de tournesol ne fait pas l’écologiste.

Maintenant que vous êtes des consommateurs informés et que je ne doute pas du fait que vous sachiez vous montrer responsables, on va pouvoir passer à la pratique sans risque de travailler à l’envers. 

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